première diffusion: 1er décembre 1991 (premier épisode de la série à avoir été diffusé, mais deuxième dans l’ordre de production)

réalisateur: Claude Goretta

scénario: Claude Goretta

décors: Serge Etter, Laurence Brenguier et Mike Grimes

costumes: Mireille Chauvel

musique: Arié Dzierlatka

avec: Renée Faure (Mme Serre), Michael Lonsdale (Guillaume Serre), Elisabeth Macocco (Ernestine), Serge Beauvois (Torrence), Jean-Claude Frissung (Janvier), Philippe Fretun (Boissier), Pierre Baillot (Moers), Marie Collins (Eugénie), Anne Bellec (Mme Maigret)

Ernestine, dite la Grande Perche, une ancienne prostituée, à qui Maigret a eu affaire autrefois, vient trouver le commissaire pour lui demander de s’occuper du cas de son mari, Alfred le Triste, un cambrioleur spécialisé dans l’ouverture des coffres-forts. Alors qu’il était en train de cambrioler une villa de Neuilly, Alfred a découvert dans un bureau le cadavre d’une femme. Il s’est enfui, par peur d’être accusé du meurtre. Maigret se rend sur les lieux et fait la connaissance du dentiste Guillaume Serre et de sa mère. Ils affirment qu’il n’y a pas eu de cambriolage dans la maison, et Maigret ne trouve pas de traces d’effraction. Mais quand il apprend que Maria, la femme du dentiste, est partie la vieille en emportant ses bagages, il décide d’ouvrir une enquête car l’affaire lui paraît suspecte…

croustidialogues

Ernestine, dite “la Grande Perche”, reste dans les locaux de la PJ pendant la garde à vue de M. Serre. Arrive Mme Serre mère qui se retrouve dans la même pièce qu’elle. Elles discutent puis Ernestine vient rendre compte à Maigret …

Ernestine (parlant de Mme Serre) : “Et puis petit à petit, elle s’est mise à me poser des questions.”

Maigret : “Sur quoi ?”

Ernestine : “Sur vous. Alors j’ai fignolé le portrait : je lui ai dit que vous arriviez toujours à faire parler les gens, quitte à employer la brutalité.”

Maigret : “Oh ! C’est insensé, ça !”

Ernestine : “Je lui ai raconté que vous aviez gardé quelqu’un tout nu dans votre bureau pendant 24 heures en plein hiver et que vous aviez ouvert les fenêtres toutes grandes !”

Maigret : “Ça va pas, Ernestine ?!”

Ernestine : “Mais ça marche, monsieur le commissaire, ça l’impressionne ! elle est moins sûre d’elle maintenant. Elle tend l’oreille à tout bout de champ. Elle m’a aussi demandé si vous les battiez.”

Maigret : “Avec un fouet ?”