première diffusion le 1er février 2002
réalisation: Christian de Chalonge
scénario: Pierre Granier-Deferre, Dominique Garnier, Stéphane Palay
décors: Philippe Lacomblez
costumes: Françoise Disle
musique: Laurent Petitgirard
avec: Alexandre Brasseur (Lachenal), Bernard Freyd (Auguste Point), Gisèle Casadesus (Mme Calame), Laure Marsac (Claire Point), Christophe Reymond (Jacques Fleury), Laurent Schilling (inspecteur Lambert), Olivier Broche (Piquemal), Bruno Abraham-Kremer (inspecteur Lorenzi), Pascal Leguennec (René Bonnet), Jean Dautremay (Mascoulin), Christian Pereira (directeur PJ), Cécile Caillaud (Lise Piquemal)
Auguste Point, le ministre des Travaux Publics, reçoit dans son bureau un certain Piquemal, qui lui remet un rapport explosif concernant l’effondrement d’un sanatorium, où 128 enfants ont trouvé la mort. Or, dans ce rapport, un ingénieur avait prédit la catastrophe. Malgré ses avertissements, on a construit quand même le sanatorium. Le ministre Point se fait voler ce rapport, et il appelle Maigret à l’aide. L’enquête va être difficile, car beaucoup de gens ont intérêt à ce que ce rapport ne soit pas rendu public: non seulement les politiciens en place au moment de la votation des crédits de construction, qui ont dû toucher des pots-de-vin, mais aussi l’entrepreneur qui a obtenu le mandat des travaux…
croustidialogues
Le ministre vient de raconter toute l’histoire du rapport Calame à Maigret. Celui-ci décroche le téléphone:
Maigret : “Vous permettez ?”
Point : “Oui, bien sûr. Mais je dois déjà être sur écoute.”
Maigret : “Oui, il y a des chances. Mais ça n’a pas beaucoup d’importance: tout le monde sait que je suis ici… à part mes inspecteurs !”
***
Maigret a convoqué Mascoulin à la PJ:
Maigret : “Je ne vous ai pas fait trop attendre, Monsieur Mascoulin ?”
Mascoulin : “Un peu plus d’une heure, quand même. Mais j’imagine que ça fait partie du rituel…”
Maigret : “Le rituel… Nous ne sommes pas dans une église… Vous savez, ici, on improvise, hein. Non, j’ai été retardé par la découverte d’un meurtre. Ça tombe toujours quand on ne s’y attend pas !”