adaptation de la nouvelle homonyme, une nouvelle où n’apparait pas Maigret
première diffusion le 15 janvier 1999
réalisation: Philippe Bérenger
scénario: Pierre Granier-Deferre et Dominique Roulet
décors: Frédéric Astich-Barré
costumes: Christine Gérard
musique: Laurent Petitgirard
avec: Marianne Basler (Mme Quatre), Claude Duparfait (Lagarde), Sacha Briquet (le militaire retraité), Christian Morin (Vaimber), Delphine Zentout ( Mathilde), Hélène Babu (Janine), Kevin Goffette (Jean-Claude), Antoine Du Merle (Jean-Jacques), Tomas Hanak (Riom), Yvette Petit (Raymonde), Jacky Nercessian (Heurtebise), Georges Neri (l’homme provincial), Lucette Raillat (La femme de 65 ans), Jean Pommier (le docteur Bérenger), Nina Diviskova (la femme du militaire), Ewan Mc Laren (Berthier), Milan Gargula (Mariani)
Une jeune femme se rend au bureau du commissaire Vaimber: elle a aperçu chez elle, dans la serre, le cadavre d’une femme et elle accuse son mari, disparu depuis, d’être l’assassin. Or, Vaimber s’apprêtait à partir en vacances en compagnie de son épouse et de ses cousins : le couple Maigret. Maigret, qui ne semble pas être emballé par ces vacances, lui propose de se rendre quelque temps, sous une fausse identité, à la pension où est descendue la jeune femme, pour la surveiller et la protéger. Il arrive sur les lieux, on lui donne la chambre n° 8 tandis que la jeune femme, Mme Martin, accompagnée de ses deux enfants, occupe la chambre n° 4. Dans la pension, on la surnomme donc ” Madame Quatre “…
croustidialogues
Maigret raconte à Mme Quatre qu’il est représentant en pharmacie:
Mme Quatre : “Alors, comme ça, vous vendez des médicaments ?”
Maigret : “Eh, oui.”
Mme Quatre : “Aux malades ?”
Maigret : “Ah, non, on n’a pas le droit !”
***
Maigret vient de révéler à Mme Quatre qu’il est commissaire de police:
Mme Quatre : “Vous n’avez pas une tête de représentant en pharmacie, de toute façon…”
Maigret : “J’ai une tête de quoi ?”
Mme Quatre : “Vous avez une tête de mari. Celui qu’on attend toutes, avec qui on n’a plus peur. Vous avez une tête de mari qu’on garde…”